À quand remonte votre première démarche pour vous aimer et vous accepter davantage? De mon côté, à l’adolescence – lire ici que ça fait au moins 25 ans! Les années ont passé et si je mets en proportion le temps investi à m’aimer moi-même versus les résultats obtenus, je ne sais pas si je peux parler de rentabilité LOL Beaucoup d’efforts pour juste un peu plus d’amour envers moi. Les techniques et les thérapies peuvent fonctionner mais elles ne sont pas miraculeuses.
Tel est mon constat: s’aimer c’est l’histoire de toute une vie. S’aimer soi-même, c’est une décision que l’on renouvelle chaque matin. S’aimer soi-même, c’est presque toujours à recommencer. Les acquis dans ce domaine sont aussi fragiles que les mousses d’un vaporeux pissenlit exposé au vent. Un jour, on se sent comme une super puissance et un autre, on se sent comme une super nullité, n’est-ce pas?
Faute de recettes infaillibles, j’essaie d’avoir de la compassion pour mes travers et d’être indulgente envers mes faiblesses. Je me traite avec une dose de bonté, de patience. Je me dis : « Ne sois pas trop dure envers toi. Ne te fais pas ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse. » Et surtout, j’accepte humblement mes limites. Quand on est jeune, on s’imagine qu’atteindre la perfection est la condition pour enfin s’aimer soi-même. Avec le temps, on réalise que ce sont plutôt nos imperfections qui nous enseignent ce que signifie « l’amour de soi ».
Je pense que pour s’aimer soi-même, il faut apprendre à dire « non » d’abord, ce qui n’est pas facile, parce qu’en disant « non » on se sent parfois coupable, alors seul l’apprentissage continue de respecter ses besoins, peut nous amener à s’aimer davantage.
Mo.
Tout à fait d’accord avec toi. Pas facile mais un apprentissage nécessaire. Merci d’avoir pris le temps! MJ